- centralité
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⇒CENTRALITÉ, subst. fém.A.— Vieilli. Synon. rare de centralisation. Ils [les officiers suisses] ont su concilier avec une certaine autonomie cantonale la nécessaire centralité de l'action militaire (J. JAURÈS, L'Armée nouvelle, 1911, p. 261) :• Oui, je suis un défenseur de l'État, et ici je n'emploierai pas le mot centralisation, car le mot a été employé souvent abusivement, je suis un défenseur de la centralité nationale, (...). Je suis pour l'unité, pour la centralité française, parce que je suis convaincu que ce qui a contribué le plus, depuis la Convention, à la constitution de la Nation française que nous connaissons, doit aussi servir à la maintenir et à la faire progresser dans son intégrité morale, sociale et politique.Les Fondateurs de la 3e République, Gambetta, 1878, p. 319.B.— Domaine abstr. Fait de constituer un centre. La maison est imaginée comme un être concentré. Elle nous appelle à une conscience de centralité (BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, p. 35).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1792 « position centrale » (Chronique de Paris, n° 237 ds FREY, p. 92); 2. 1793 pol. « centralisation » (DANTON, Discours à la Convention, p. 238 ds BRUNOT t. 9, p. 1024). Dér. de central; suff. -ité. Fréq. abs. littér. :3.
centralité [sɑ̃tʀalite] n. f.ÉTYM. 1792; de 1. central.❖1 Didact. Fait de constituer un centre; caractère central. — (Concret). || La ligne de la centralité d'une éclipse. — (Abstrait). || « Une conscience de centralité » (Bachelard).2 Vx. Caractère centralisé. ⇒ Centralisation.
Encyclopédie Universelle. 2012.